Ce qu’il faut retenir…
Dans les pratiques d’upskirting, la psychanalyse considère que deux types de fétiches peuvent être rattachés aux pièces de lingerie que les agresseurs photographient sous la jupe des femmes.
Le fétichiste peut tout d’abord rechercher la capture d’images de bas et porte- jarretelles. Puissant symbole de féminité érigé en attribut érotique, il peut aussi bien se décliner en guêpière qu’en serre-taille. Sa particularité est qu’il s’agrafe au niveau des reins et que les bas y sont fixés par des attaches. Boutons, clips, boucles représentent autant de systèmes contraignants sur le corps de la femme qui sont caractéristiques des « fétiches attachants ».
Le fétichiste peut également rechercher dans les photos subtilisées sous les jupes, le sous-vêtement féminin, qui ajusté, couvre les fesses et le pubis. Est ainsi expliqué que la culotte opère une fonction de voile qui permet aux hommes de ne pas voir dans le sexe féminin l’image de l’ablation de leur propre appareil génital. Ces sous-vêtements sont alors considérés comme des « fétiches enveloppants ».
Que l’on adhère ou pas à ce postulat psychanalytique, il est à noter que le fétichisme est intimement lié à la notion de souvenir qui ravive une fixation du désir sexuel au contact ou à la vue d’une partie du corps ou d’un objet, etc.