Ce qu’il faut retenir…
Différentes catégorisations de sexting ont été proposées dans la littérature scientifique qui prennent en compte la dimension des cyberviolences qui peuvent être induites lorsque ces pratiques deviennent déviantes. L’une des plus reconnues opère une distinction de deux types. Tout d’abord, elle se réfère au sexting primaire dès lors que la personne diffuse elle-même le contenu la représentant dans un cadre qui relève de l’intime, du privé, et cela, que la démarche se fasse délibérément ou sous la contrainte.
Le sexting secondaire s’opère lorsqu’un individu transfère à d’autres les contenus à caractère sexuel qu’il a reçus ou produits d’une tierce personne sans son consentement, entraînant de fait sa viralité.
Cette conceptualisation met à jour une mécanique en 4 étapes. La source de ce sexting secondaire prend majoritairement effet lorsqu’une trahison ou une indiscrétion est commise. La deuxième étape s’opère lorsque la divulgation d’éléments privés est rendue publique. La troisième étape s’articule autour de la viralité des contenus qui se diffusent de manière “contagieuse” sur la toile. La dernière phase prend place lorsque l’entourage de la victime réagit et se manifeste de manière violente à son encontre.