Ce qu’il faut retenir…
La traduction française de “vengeance pornographique” est fortement décriée par les théoriciens du genre qui considèrent que cette catégorisation dédouane le cyberharceleur et induit au contraire une culpabilisation des victimes les rendant responsables d’une punition publique qu’elles mériteraient.
Plusieurs chercheurs ont proposé d’utiliser à la place de revenge porn les termes de “diffusion non consentie d’images intimes” permettant à la victime de mettre l’accent sur l’absence de son consentement et de dénoncer la démarche de divulgation et de diffusion en ligne.
D’autres chercheurs préfèrent quant à eux parler “d’images d’abus sexuels”, mettant plutôt en exergue la violence de l’acte, la responsabilité de l’auteur des faits, accordant ainsi aux victimes la reconnaissance des souffrances traumatiques infligées.