Questionner la posture du chercheur face aux défis posés par un terrain sensible...
J’ai eu le privilège de participer ce lundi 18 novembre, au colloque international, organisé par le CAPRI Bordeaux et le CPRMV Montréal, aux Chantiers de la Garonne. En tant qu’intervenante, j’ai eu l’opportunité de partager ma réflexion sur un sujet aussi complexe que fondamental : la posture du chercheur face aux défis posés par un terrain sensible, lorsqu’il est confronté à des actes délictuels.
À travers cette communication, j’ai exploré les nombreux défis éthiques, méthodologiques et personnels auxquels nous sommes confrontés en tant que chercheurs. L’un des enjeux majeurs consiste à trouver la juste distance ou la juste proximité face à des situations particulièrement sensibles. Comment rester impliqué sans se laisser déborder par l’émotion ?
Dans ces contextes, il devient essentiel de manier des méthodes objectivantes qui nous permettent de maintenir une analyse rigoureuse, même lorsque les enjeux émotionnels ou moraux sont susceptibles de nous troubler. Cette posture, à la croisée de l’éthique et de la méthode, est au cœur de nos responsabilités scientifiques et sociétales (projet CyberNeTic : Jean Christophe Fedherbe, Jérme Barlatier)
Je tiens à remercier les organisateurs de cet événement ainsi que les autres intervenants pour leurs contributions riches et éclairantes. Ce fut une journée marquée par des échanges sincèrement stimulants.