Avec l’avènement des nouvelles technologies, les enquêtes judiciaires sont de plus en plus confrontées à des éléments de preuve qui se manifestent sous format numérique (documents informatiques, dispositifs électroniques, etc.).

Les rapports des analyses effectuées sur ces objets sont parfois techniques et nécessitent une expertise pour les replacer dans un contexte situationnel et en tirer des éléments exploitables dans les dossiers instruits. La conférence auprès d’Aliénor, l’école des avocats de Bordeaux, ce lundi 26 septembre, fut l’opportunité d’expliquer aux participants comment l’analyse d’éléments de preuves numériques se repensent dans leur environnement initial, dans leurs conditions de saisie, dans leurs conditions de conservation, etc. Tous les acteurs judiciaires qui ont animé cet échange ont pu ainsi sensibiliser aux défis techniques rencontrés (volume de données à traiter, problématique des dates, cryptographie, navigation privée, darkweb, etc.). Mais ils ont pu surtout montrer comment l’étude des preuves numériques se situe à la croisée de problématiques juridiques, dans le souci constant de protéger les victimes et d’anticiper l’ingéniosité de l’agir criminel.

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