Gérer ses traces numériques à l'heure de la viralité.
« Je me suis faite stalkée… Mes photos personnelles, les lieux que j’ai visités, mes pages likées… Toute ma vie volée en moins de 3 minutes et étalée sur la place publique ».
Voici l’expérience que nous avons fait vivre ce vendredi 28 février, aux étudiants du master information communication de l’université de Montpellier 3 (Marie-Caroline Heïd), présents lors d’une conférence que nous avons donnée avec Jean-Christophe Fedherbe sur la e-réputation et les violences en ligne, dans le cadre du projet CyberNeTic (avec Jérôme Barlatier). Qu’ils s’agissent des différents réseaux sociaux, des blogs, des communautés auxquelles nous participons, nos présences en ligne prolifèrent. Il devient donc fondamental de comprendre que toutes les traces numériques que nous laissons derrière nous, consciemment ou inconsciemment, au fil de nos navigations sur internet, représentent un enjeu capital à l’heure de la viralité. Mal maîtrisées, elles peuvent être sources de terribles dommages et dérives : délitement de la vie privée, utilisation des données personnelles, usurpation d’identité. Quand les traces numériques peuvent nous plonger dans le cauchemar du cyberharcèlement…